expression couture

Voici un article rigolo que je voulais vous faire depuis un moment!

Il s’agit d’un catalogue des différentes expressions inspirées du monde de la couture:  expression couture.

Alors c’est parti !

Expression couture N°1: C'est coton!

expression couture

Cette signification argotique de ‘coton’ date de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Elle viendrait à la fois du fait que le tissage de ce matériau nécessitait une attention très soutenue pour empêcher l’apparition de bourres de coton néfastes à la qualité de la production, et du fait que les poussières de coton qui flottaient dans l’air provoquaient des problèmes respiratoires et oculaires.

L’expression serait née de ces tâches pénibles dans les filatures avant de s’étendre à toute tâche ou activité difficile.

(ref: expression.fr)

N°2: ne pas faire un pli

Ne faire aucune difficulté.
Par extension, être certain, ne faire aucun doute.

Ici, le ‘pli’ est la marque qui reste de ce qui a été plié ou la déformation que subit un papier ou un tissu mal rangé, et désigne souvent une pliure qui ne devrait pas exister.
Or, un pli engendre des difficultés :
– Eliminer un pli bien marqué est souvent une tâche peu facile.
– Lorsqu’un habit ne fait pas un pli, c’est qu’il est parfaitement coupé, juste à la taille de la personne qui le porte (dictionnaire de l’Académie Française – 1694). S’il fait des plis, il faut le retoucher et c’est là que commencent les problèmes.

Il est donc aisé de comprendre que notre expression a pu naître de cette comparaison.
D’ailleurs, le même dictionnaire indique que « une affaire ne fait pas un pli » désignait déjà « une affaire aisée, qui ne peut pas recevoir de contradiction ».

(ref: expression.fr)

Expression couture N°3: Cousu de fil blanc

cousu de fil blanc

Très grossier et visible (pour un procédé).
Extrêmement prévisible (pour une histoire).

Elle vient simplement du fait que toute couturière qui se respecte sait parfaitement que, pour qu’une couture soit la plus discrète possible, il faut qu’elle soit faite avec un fil exactement de la même couleur que le tissu ; sinon, elle se voit comme le nez au milieu de la figure, ce qui n’est généralement pas l’effet voulu (sauf sur certains types de vêtements comme les jeans, par exemple).

La métaphore est donc facile à comprendre. Le fil blanc rejoint ici les « grosses ficelles » qui, par rapport aux procédés, ont la même signification.

Cette expression est attestée depuis la fin du XVIe siècle.

(ref: expression.fr)

 

N°4: Ne pas faire dans la dentelle

Faire quelque chose sans délicatesse, sans raffinement.

Lorsque le mot ‘dentelle’ apparaît au XIVe siècle, il désigne d’abord une petite dent.
C’est en arrivant d’Italie au XVIe que ce même mot se met à désigner ce qu’on connaît maintenant comme un ouvrage de fils, très ajouré, orné de dessins opaques variées, et qui faisait partie de ce qu’on appelait la passementerie.

Avant l’arrivée des tissages mécaniques adaptés au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la dentelle était fabriquée à la main, au fuseau, à l’aiguille, au crochet ou à la navette ; et cet ouvrage très fin nécessitait beaucoup de méticulosité.
C’est pourquoi, au figuré, le mot ‘dentelle’ symbolise la délicatesse.

On comprend donc que quelqu’un qui ne fait pas dans la dentelle est une personne qui agit sans aucun raffinement, sans souci de qualité, brutalement (le « dans la » étant à comprendre comme « dans le métier de la dentelle » comme on dit de quelqu’un qu’il travaille dans la boucherie ou dans la coiffure).

(ref: expression.fr)

Expression couture N°5: Motus et bouche cousue (ma préférée)

expression couture

Pas un mot !
Formule employée pour demander une discrétion verbale absolue.

On comprend aisément l’utilisation de la formule « bouche cousue ! » pour demander à quelqu’un de se taire, car celui qui a son orifice buccal fermé par du fil à coudre a forcément beaucoup de mal à prononcer le moindre mot (ou à hurler de douleur).

Cette version initiale est attestée dès le XVe siècle.

Quant à ‘motus’, apparu en 1560, ce n’est pas du véritable latin, mais une simple transformation plaisante de ‘mot’ (peut-être par rapprochement avec ‘mutus’ qui veut dire ‘muet’). Car dès 1480, ce trilitère s’emploie aussi seul sous la forme d’une exclamation avec le sens de « pas un mot ! »

Il est fréquemment utilisé en renforcement de la locution initiale pour donner notre expression.

(ref: expression.fr)

N°6: Filer doux

Obéir sans résistance
Se soumettre.

Si on peut tenter de filer en douce lorsqu’on ne veut plus filer doux, il va de soi que les deux expressions ne doivent pas être confondues.

Notre locution date du XVIe siècle (elle a été opposée à « filer rude »), mais le verbe ‘filer’ avait, dès le XVe, le sens de « se comporter de manière constante ».
Autrement dit, celui qui filait doux avait continûment un comportement doux, sous-entendu sans rébellion vis-à-vis de celui qui cherchait à lui imposer ses volontés, ce qui suffit à expliquer le sens de l’expression.

Mais les lexicographes insistent sur le fait qu’il ne faut pas également oublier l’influence de l’image du fil qu’il faut dérouler lentement, doucement afin de ne pas le rompre, pour qu’il garde sa continuité.

(ref: expression.fr)

Expression couture N°7: Etre tiré à quatre épingles

tiré à 4 épingles

Être vêtu avec un soin méticuleux.

Prenez un carré de tissu.
Si vous voulez qu’il soit bien tendu (ou tiré) une fois posé sur une surface, il vous suffit de quatre épingles, une plantée à chaque coin.
Voilà qui peut suffire à expliquer d’où vient l’image d’un vêtement bien en place (ou sans plis, donc bien tendu) sur quelqu’un.

Cette expression est née à la fin du XVIIe siècle.
Au siècle précédent, on disait déjà d’une personne qui avait des vêtements bien ajustés qu’elle était « bien tirée » (pensez aux jambières ou bas-de-chausses, sortes de bas que les bourgeois ou les nobles portaient autrefois et qui devaient être bien tirés vers le haut pour faire un minimum de plis).
Le ‘quatre’ peut aussi être compris comme ‘au maximum’ (des vêtements ajustés au mieux) tel qu’il est également utilisé dans des expressions comme « monter des marches quatre à quatre » ou bien « se mettre en quatre ».

Aux XVIIe et XVIIIe siècle, cette expression désignait quelqu’un « vêtu avec art, avec symétrie ». Elle a pris depuis un sens un peu plus péjoratif en étant plus souvent appliquée à quelqu’un à la tenue un peu trop soignée.

(ref: expression.fr)

N°8: De fil en aiguille

En passant d’une chose à une autre qui lui fait suite.
De propos en propos, par le jeu naturel des associations d’idées ou de l’enchaînement des faits.

Cette expression n’est pas vraiment récente puisqu’elle est attestée dès 1280 dans « Le roman de la rose ».

Le fil et l’aiguille étaient autrefois des objets et occupations suffisamment typiques de la gent féminine pour qu’ils soient très fréquemment évoqués. On les retrouvait aussi très souvent dans les représentations de ses activités (dessins, tableaux…).
Depuis très longtemps également, le ‘fil’ est un symbole de la continuité (« au fil de l’eau », « au fil des ans »…).

Et ce fil qui, lorsqu’on le suit, finit toujours par mener à l’aiguille dans le chas de laquelle il est passé, est, par métaphore, comparé aux propos qui se suivent, lorsque l’un amène logiquement le suivant, lorsqu’il n’y a pas changement brutal de sujet, lorsqu’une certaine continuité est respectée.

Par extension, on utilise aussi cette expression en l’appliquant à des évènements qui se succèdent de manière logique, sans rupture.

(ref: expression.fr)

Expression couture N°9: Chercher une aiguille dans une botte de foin

expression couture

Chercher une chose presque introuvable.
Vouloir réaliser une chose extrêmement difficile.

La date d’apparition de cette expression n’est pas connue.
Madame de Sévigné l’emploie en 1652, mais il est probable qu’elle soit antérieure.

Quant au sens, l’expression contient une image suffisamment limpide.
Quiconque a déjà tenté de

  • retrouver une personne perdue dans une foule,
  • chercher une information pertinente sur Internet,
  • trouver l’origine de l’expression chercher une aiguille dans une meule de foin pour l’écrire sur son site,

s’est vite rendu compte qu’il a entrepris une tâche aussi difficile que de tenter de retrouver une véritable aiguille de couture tombée au milieu d’une botte de vrai foin (sans être muni d’un détecteur de métaux très sensible, bien sûr).

(ref: expression.fr)

N°10: Battre à plates coutures

Vaincre / battre complètement, de manière définitive.

L’expression existe depuis le XVe siècle, sous la forme « rompre à plate couture ».
Il faut dire qu’à l’époque, les étoffes étaient épaisses et raides. Par conséquent les coutures et autres ourlets, qui étaient des surépaisseurs de ces tissus, étaient extrêmement raides. Les tailleurs qui avaient bien assimilé leur métier mais qui n’étaient pas forcément riches, avaient donc pour habitude d’aplatir les épaisses coutures pour les rendre un peu plus souples. Cela se faisait soit en les cousant une deuxième fois (selon Furetière), soit à l’aide d’un carreau, ancien gros fer à repasser, soit enfin en les frappant vigoureusement à l’aide d’une latte. Cette opération se disait « rabattre les coutures ».

De cette opération, est née au XVIe siècle l’expression « rabattre la couture à quelqu’un » pour « le rosser », comme si le fait de le frapper rabattait les coutures du vêtement que le malheureux portait.

Mais s’il y a une relation certaine avec notre expression, cela n’explique pas son sens et, surtout, l’utilisation préalable d’un verbe comme ‘rompre’, puis ‘défaire’, au lieu de ‘battre’.

Selon Alain Rey, dans la métaphore initiale, il fallait comprendre ‘rompre’ dans son sens figuré de « abattre, démolir, enfoncer (une armée) » et ‘plat’ comme issu du verbe ‘aplatir’ au sens de « vaincre totalement, écraser, battre ».
C’est du mélange de ces significations avec l’opération du tailleur que l’expression serait autrefois née, le ‘battre’ moderne étant ensuite logiquement issu du ‘rabattre’, son sens collant parfaitement avec celui de la locution.

(ref: expression.fr)

Expression couture N°11: Le petit doigt sur la couture du pantalon

En manifestant du respect ou de la soumission.

Ceux qui ont eu l’immense plaisir de passer un ou deux ans de leur vie sous les drapeaux savent ce qu’il en est de la position du garde-à-vous : le soldat se tient droit, chaque bras le long du corps, et un doigt sur la couture latérale et néanmoins verticale du pantalon de l’uniforme.
Cette position raide est celle dans laquelle il manifeste du respect au supérieur qui est devant lui (même s’il n’en pense pas moins).

Pourquoi ne dit-on pas « les doigts sur… », me direz-vous, l’esprit soudain alerte, car le soldat moyen a bien deux bras, deux mains et deux jambes recouvertes par le pantalon ? Eh bien c’est parce que souvent seule une main se trouve au contact du pantalon, l’autre étant au niveau de la tempe, occupée à saluer le supérieur.

Sortie du contexte militaire et de la position citée, l’expression s’utilise, parfois ironiquement, lorsque quelqu’un manifeste de l’obéissance ou exécute plus ou moins respectueusement ou servilement une tâche demandée par un autre.

(ref: expression.fr)

N°12: Faire passer un chameau par le chas d'une aiguille

Tenter quelque chose d’impossible ou de très difficile.

Cette expression nous vient de loin, puisqu’il faut remonter au Christ pour en connaître l’origine.

Selon la Bible, à cette époque, il était un homme riche qui respectait scrupuleusement tous les commandements et souhaitait donc ardemment obtenir la vie éternelle (comme tout un chacun, quoi), mais qui refusait obstinément de distribuer ses biens aux pauvres, montrant ainsi son attachement profond aux biens matériels et montrant également que le renoncement à la richesse était difficile, voire impossible.

C’est à propos de ce riche que Jésus dit : « Je vous le dis, il est plus aisé pour un chameau d’entrer par le trou d’une aiguille, que pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » (Évangile selon saint Matthieu, XIX, 24).

(ref: expression.fr)

Expression couture N°13: Assis en tailleur

A l’origine, le terme « tailleur » (anciennement « tailleor ») désigne celui qui fait profession de tailler le tissu des vêtements, par extension celui dont le métier est de réaliser et de confectionner un vêtement. De façon dérivée, un « tailleur » est devenu un costume féminin, créé dans la première moitié du XXe siècle, composé d’une veste et d’une jupe ou d’un pantalon d’une même étoffe (« s’habiller en tailleur »). Au sens figuré, cette locution adverbiale désigne historiquement la position de l’artisan, assis à même un tapis de sol, les jambes croisées et repliées sous le buste, cette position ayant l’avantage de maintenir le corps en équilibre. La position assise « en tailleur » est par ailleurs utilisée dans la pratique du bouddhisme zen (pratique du zafu).

(ref: l’internaute)

N°14: Tailler une veste / un costard

Nuire à la réputation de quelqu’un, à son image.

L’expression « tailler une veste à quelqu’un » s’utilise de façon métaphorique et familière pour signifier « nuire à la réputation de quelqu’un, en dire du mal ». On dit aussi « tailler un costard à quelqu’un » (argot) ou encore « habiller quelqu’un pour l’hiver ».

(ref: l’internaute)

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expression couture
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2 réponses

  1. bonjour je ne recois plus rien depuis le 6octobre je me suis inscrite à vos cours et depuis qqs jours j ai eu un probleme d’ordinateur maintenant cela a l’air d’aller est je manqué qqe chose merci de me reprendre avec ma messageriecordialement josette

  2. Bonjour Josette,
    Depuis le 6 octobre, j’ai publié 3 articles.
    Dans mes contacts, c’est bien cette adresse que j’ai!
    Excusez-moi, mais je n’ai pas bien compris votre question?
    Tenez-moi au courant!

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