Aujourd’hui, c’est au tour de Natacha de nous présenter sa confection!
Natacha, elle adoooooooore coudre!
Natacha a 43 ans, et travaille sur Paris… Béni soit le télétravail qui lui permet maintenant de ne se rendre à Paris que deux jours par semaine, car elle vit à 1h30 de Paris, en pleine campagne.
La couture, elle a commencé pendant son congé parental, en autodidacte : elle a acheté des livres de couture pour petite fille.
En l’occurrence, c’était ceux de Yuki Araki : de belles photos, des modèles à la fois intemporels et pleins de charme.
En suivant bien les instructions de l’auteur, c’était parti !
Plein plein de vêtements pour sa fille : chapeaux, chemisiers, robes, … Mais aussi des déguisements et là elle s’est éclatée car elle a créé des patrons elle-même : robe médiévale, robe de princesse pleine de froufrous, costume de pieuvre qui brille : les demandes de nos chers petits peuvent être étranges, un vrai challenge à relever !
Puis elle a fini par coudre pour elle : chemisiers, robes pour assister à des mariages, sacs en toile ou en cuir, kimonos, pantalons… Bon ok les pantalons elle les a fabriqués pour ses pyjamas, mais ça compte quand-même, non ?
La couture, elle n’ jamais décroché depuis, même si le temps qu’elle y consacre est variable.
Parfois des jours entiers, parfois quelques heures, et à d’autres périodes quelques minutes grapillées sur l’emploi du temps: « en fait, lorsque je couds moins, c’est que je n’ai pas de projet qui me motive. »
- 📚 Natacha avait envie de se former en couture car le problème d’être autodidacte, c’est qu’on développe le système D, mais que tout n’est pas 100% académique. Là où elle aimerait progresser, c’est dans l’adaptation des patrons qu’elle trouve, mais aussi dans la création des siens.
Natacha, c'est à toi!
Avec le beau temps, le moral est au beau fixe et les idées bourgeonnent…
Du coup, j’avais une envie débordante de COUDRE POUR MOI !
Oui, mais coudre quoi ?
Comme toi certainement, j’ai « quelques » livres de couture dans ma bibliothèque.
Tout plein de patrons pour femmes qui me font de l’œil…
Mais qui me font peur car souvent il me faut énoooormément les retravailler à mes mesures, entre :
- Choisir le patron
- Déterminer s’il conviendra à ma morphologie
- Sélectionner la taille
- L’étudier de partout
- L’adapter en le bidouillant comme je peux…
Aussi, j’ai tendance à tourner autour sans passer à l’action.
Je feuillète les bouquins pour me remémorer les modèles, je les referme, et quelques jours après j’y reviens, sans oser me lancer.
Mais cette fois-ci c’est décidé : JE CRÉE MON PROPRE PATRON à mes mesures !
Le modèle choisi
Alors c’est bien, la motivation, mais que coudre au juste ???
Et pourquoi pas une petite jupe ?
Ouiiii!!!! Je vais dessiner un patron d’après une jupe qu’on m’avait donnée il y a « quelques » temps, et que j’avais mise de côté car elle avait le défaut d’être trop petite pour moi…
Elle est hyper sympa avec :
- ses petites poches, car j’aime avoir les mains dedans au boulot pour me donner une contenance
- ses pinces sur l’avant, qui ont la bonne idée d’être originales car elles sont obliques au lieu d’être verticales,
- sa ceinture de forme légèrement triangulaire devant
Comment vais-je m'y prendre?
Pour créer ce patron, je suis plutôt confiante car j’ai des atouts dans ma manche grâce à la Cordelette !
Ma stratégie est fatale :
- Vérifier que le modèle convient à ma morphologie. Un petit coup d’œil à la formation proposée par la Cordelette pour déterminer ma morphologie (entre X et O, je ne rentre jamais dans les cases…) et connaître les modèles qui me conviennent : la jupe trapèze, c’est OK pour moi !
- Prendre mes mesures, et les conserver précieusement au lieu de les noter à la va-vite sur une feuille volante… tu sais, celle que tu cherches quelques heures avant de te rendre compte que tu as dû la balancer lors de la dernière séance de grand ménage ! Pour cela j’ai visionné la vidéo proposée par la Cordelette, et reporté mes mesures sur le document directement sur mon PC portable (lui, heureusement, je ne le perds jamais)
- Dessiner le patron de la jupe originale, pour pouvoir l’adapter
- Adapter le patron de cette jolie pièce, à mes mesures. Je m’en faisais une montagne, mais en visionnant la formation Adap’Ton’Patron, plus d’hésitation pour l’aisance, ni pour déterminer les endroits auxquels je devais placer les adaptations ! J’ai ajouté les 7 cm qui me faisaient défaut en quelques minutes !
- Courir vers ma machine pour coudre 🏃🏻♀️🧵!
Les fournitures du projet
Pour les fournitures, j’ai déjà tout sous la main.
Eh oui, lorsqu’on habite en pleine cambrousse sans mercerie ni magasin de tissu à l’horizon, il faut constituer un petit stock des indispensables…
j’ai donc bien cherché dans mes tiroirs :
- 2 mètres de tissu uni noir en acrylique qui me permettent de « copier » totalement la jupe originale. J’avais acheté ce tissu chez Stop Tissus, les parisiennes doivent connaître l’adresse. Si, si, c’est à la sortie du métro Couronnes ! Un magasin avec des tissus à 2 ou 3 € le mètre qui te permettent de faire des erreurs sans être ruinée… Et de te livrer à ta passion sans avoir l’impression de puiser dans ton compte épargne !
- 1 bouton noir basique qui évite toute faute de goût, pour boutonner la ceinture de la jupe. Je l’ai récupéré d’un ancien pantalon
- 1 fermeture zip de 20 cm pour ôter la jupe sans se tortiller. J’en avais acheté plusieurs en prévision à la mercerie située rue Française, pas très loin des Halles.
Du dessin de la jupe à l'essayage
Et là, c’est parti !
- Pour le fun et vérifier mes mesures, j’ai d’abord réalisé mon patron de la jupe de base d’après la formation de la Cordelette. J’ai été bluffée car avec juste quelques mesures et quelques coups de crayon, j’ai dessiné le patron. J’ai utilisé du tissu de récup’ pour faire un test et je me suis retrouvée avec une jupe totalement à mes mesures ! Je pouvais donc utiliser ce patron de jupe de base les yeux fermés pour disposer d’une base de travail.
- J’ai dessiné le patron de la jupe que j’avais sous la main
- J’ai adapté ce patron en ajoutant les 7 cm de tour de taille qui manquaient pour que je puisse l’enfiler
- Ensuite le classique : la découpe du tissu, la couture, et… TADAM ! L’essayage !
C’était presque trop facile !
Bilan de cette cousette
- Avant j’avais tendance à bidouiller, par manque de temps pour m’informer et me former. Mais c’est un super investissement au final de visionner les formations proposées par la Cordelette pour gagner en temps et en assurance par la suite.
- La fiche confection est vraiment super pratique pour avoir mes mesures sous les yeux. J’ai choisi de la conserver sur PC plutôt que papier car mes chats 🐈⬛ sont en permanence dans mon coin couture et froissent mes papiers en dormant dessus…
- Sympa aussi le fait d’apprendre à connaître sa morphologie ! Que de vêtements j’ai cousus sans savoir s’ils me conviendront, et qui sont restés au final au placard. Le souci pour moi est que j’oscille entre le X et le O ce qui peut m’amener à hésiter pour choisir quelle pièce coudre au final… Mais pas d’erreur avec une jupe trapèze : elle convient aux deux morphologies !
- Personnellement je préfère faire un essai avec des tissus de récup avant de me lancer sur le tissu acheté. En effet j’ai beaucoup de mal à manipuler le patron papier lors des tests…
- Petit bémol sur mon choix de tissu : il est un peu trop léger. Ce qui explique que le tissu plisse un peu et ne tombe pas comme je le voudrais à l’arrière.
Je suis super fière du résultat, du travail accompli et des connaissances acquises !
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